Un stress professionnel : Cela peut être dû à nos propres exigences ou une surdose de travail. Déstabilisés et déconnectés de soi à cause d’un état de stress permanent, il ne nous est plus possible de gérer nos émotions et la situation : la confiance s’affaiblit !
Peur de l’échec : nos actions n’ont pas donné les effets escomptés et cela déstabilise notre confiance en nous. Au lieu de rebondir, nous restons dans les échecs du passé.
Nous faisons un pas en avant et deux en arrière. Pourtant, comme le dit Krishnamurti : « c’est à travers une expérience que l’on peut décider de la prochaine action ».
Au lieu de repartir sur une page blanche, nous faisons un copier/coller, ce qui n’a rien à voir avec la réalité du moment. Nous ne faisons que surcharger notre énergie et nos futures actions avec des pensées négatives qui prennent le dessus.
Nous devons avoir toujours en tête qu’un échec n’est qu’une expérience. C’est une leçon de vie !
Cette leçon permet d’aller plus loin en trouvant et en appliquant d’autres solutions, ou en prenant un nouveau chemin.
Un ou plusieurs évènements difficiles : nous avons dû faire face à de nombreuses situations qui ont entraîné un stress en continu. Le stress s’est accumulé et nous n’arrivons pas à le « digérer ». Épuisé(e) psychologiquement et corporellement, il devient compliqué de relativiser, de prendre du recul, de trouver la bonne solution : dépassés par les évènements, nous devenons fragiles.
À la recherche du perfectionnisme : alors même que nous n’avons pas encore fait une seule action, nous restons derrière notre paravent afin de peaufiner toujours plus notre projet et obtenir des résultats parfaits.
Le perfectionnisme paralyse !
Peur d’être jugé, critiqué :
1) Nous sommes trop concentrés et préoccupés par le regard des autres et leur opinion.
Au lieu de mettre en avant nos compétences, nos expériences et notre capacité par exemple à rebondir s’il y a un problème, nous restons sur la défensive de peur des remarques des autres. Cela crée un sentiment d’insécurité, d’impuissance.
2) Notre propre jugement qui est terrible et très puissant, nous empêche aussi de nous lancer dans des projets ou des nouvelles choses. La peur de nous tromper, de ne pas être à la hauteur, le syndrome de l’imposteur…
Les limites trop restreintes empêchent l’audace et l’optimisme :
« Un sentiment d’être comme une mouche dans un verre qui n’arrête pas de se cogner contre la paroi. »
Chaque envie de faire passe rapidement aux oubliettes.
Même si l’envie était bien là, les fausses croyances, les fausses excuses s’accumulent et bloquent le processus de se mettre en action.
Plus les envies sont stoppées, plus un fichier se mémorise dans notre subconscient « ne rien faire » et notre corps emmagasine les émotions qui vont avec.
Une habitude se crée ! Cet état statique grandit et stoppe toute velléité de liberté.
Pour ouvrir ses limites et stopper ce cercle vicieux de se sentir prisonnier(e), il faut revenir dans l’enthousiasme de la première idée.
Ensuite, il est besoin de mettre en place une motivation qui ait du sens pour dépasser ses peurs ; Courage, persévérance afin d’aller jusqu’au bout pour atteindre son but malgré les forces négatives internes et les aléas de la vie.
La non-estime de soi :
Cela se caractérise par un sentiment d’infériorité. Nous sommes sûrs que tout le monde est mieux que nous, fait mieux que nous.
Nous mettons en doute notre valeur !
Et vous, pourquoi doutez-vous de vous :
- Vous avez subi des remarques désobligeantes,
- Des relations distantes et sans soutien,
- Une attention inexistante,
- Aucun encouragement positif,
- Des humiliations,
- Des violences verbale ou physique
Un travail précis doit-être fait pour développer une meilleure connaissance de vous-même et surtout prendre conscience de votre vraie valeur.
Vous pouvez commencer par écrire une liste de tous vos possibles, de vos capacités, de votre potentiel, de toutes vos expériences de vie.
Vous verrez la page va se remplir rapidement. Ne vous arrêtez pas à vos diplômes qui n’ont qu’une valeur scolaire et n’ont rien à voir avec les qualités spécifiques et uniques d’un être humain. Les autodidactes n’ont pas toujours de diplômes et montent des entreprises et se réalisent très bien dans leur vie.
La reconnaissance ne vient jamais de l’extérieur. À vous de reconnaître votre valeur, car si vous ne croyiez pas en vous, même si quelqu’un vous fait des compliments, vous ne le croirez pas.